En 2015, la République tchèque soutiendra davantage la culture des fruits, des légumes et des pommes de terre

Foto: Štěpánka Budková

L’année prochaine, la République tchèque compte soutenir les producteurs nationaux de fruits, légumes et pommes de terre au total, et ce à hauteur d’un quart de milliard de couronnes. C’est ce qu’a déclaré ce vendredi le ministre de l’Agriculture, Marian Jurečka lequel souhaite que le pays soit de nouveau autosuffisant dans la production de fruits et de légumes traditionnels.

Photo: Štěpánka Budková,  Radio Prague Int.
A l’occasion de l’ouverture ce vendredi de l’exposition « Jardin de Bohême », qui se tient jusqu’au 20 septembres dans la ville de Litoměřice, le ministre de l’Agriculture a déclaré : « Avant l’année 1990, la production de fruits et légumes était de très bonne qualité. Nous étions autosuffisants dans ces domaines. Je souhaite que l’on revienne de nouveau à ce niveau de qualité. »

En vertu de la politique agricole commune pour la période allant jusqu’à 2020 les fruits, les légumes et les pommes de terre ont été inclus parmi les produits dits ‘sensibles’. Pour l’année 2015, les producteurs de fruits devraient obtenir, dans le cadre de ce soutien, 100 millions de couronnes, de même que les producteurs de légumes, tandis que les producteurs de pommes de terre devraient être soutenus à hauteur de 50 millions de couronnes. Cet appui financier est tout à fait nouveau pour les producteurs de pommes de terre, car jusqu’à présent seuls les producteurs de pommes de terre féculière pouvaient bénéficier de cette subvention.

Dans la période à venir, les producteurs seront également en mesure de bénéficier du Programme de développement rural, d’un soutien à l’investissement, comme par exemple en ce qui concerne la construction et la reconstruction des serres et des serres plastique, l’achat de technologies modernes ou la construction d’entrepôts.

Alors que l’autosuffisance productive des principaux produits d’origine animale avait augmenté en pourcentage l’année dernière, l’autosuffisance productive des fruits frais ou des pommes de terre avait considérablement chuté. Près de 30% de pommes de terre consommés avaient été importés ; les fruits avaient été touchés par l’importation par près d’un quart de la consommation totale. Quant aux légumes, leur autosuffisance productive a chuté en dessous des 40%.